Les croquis du brevet Mazda révèlent une structure électrique unique, se démarquant de la conception traditionnelle des plateformes EV. Les cellules de batterie sont empilées le long du plancher du véhicule, formant une "colonne vertébrale" de l’avant à l’arrière, similaire à certains modèles prestigieux comme la Pininfarina Battista ou la Rimac Nevera. Mazda envisage d'utiliser des batteries lithium-ion ou peut-être à l’état solide.
Le moteur (M) est positionné derrière les sièges, fixé à la structure arrière, très bas dans le véhicule. Cela permet d'équilibrer le poids des batteries empilées. Ce moteur arrière propulse les roues arrière, mais le brevet indique que le moteur peut être installé à l’avant ou à l’arrière, ou même en double, pour entraîner tout le véhicule.
La disposition basse et centralisée des batteries, du moteur et de l’arbre de transmission recentre la gravité du véhicule. Cela réduit le moment d'inertie en lacet, essentiel pour une maniabilité optimale. Le brevet, publié le 10 avril, suggère aussi la possibilité d'ajouter des batteries supplémentaires derrière chaque siège.
Bien que cette innovation soit captivante, cela ne garantit pas une Miata électrique. Le prochain modèle pourrait bien adopter une version de la nouvelle famille de moteurs Skyactiv-Z à essence, remplaçant les actuels Skyactiv-G et Skyactiv-X.
Si une Miata électrique voyait le jour, ce brevet semble poser les fondations idéales, offrant suffisamment de place pour un habitacle bas – crucial pour conserver la sensation sportive typique des Miata. Qui désirerait se retrouver au-dessus d'une épaisse batterie au lieu d'être installé dans le véhicule ?
Mazda vient de breveter un concept innovant pour une potentielle Miata électrique, avec une disposition unique des batteries et du moteur, centrant ainsi la masse du véhicule pour une maniabilité accrue. Bien que cette idée séduisante ne préfigure pas nécessairement le prochain modèle, elle offre des perspectives intéressantes pour une future version électrique.