Les récentes impositions tarifaires de 25 % sur les produits canadiens et mexicains et de 10 % sur l'énergie canadienne ainsi que sur les produits chinois par le président Trump pourraient, en moyenne, augmenter le coût de votre future voiture de 3 000 $. Les constructeurs américains seront les plus touchés, mais ils ne sont pas les seuls. Selon Barclays, ces tarifs pourraient anéantir les bénéfices des constructeurs de Détroit, sauf s'ils augmentent les prix ou revoient leur production.
L'année dernière, 3,6 millions de véhicules ont été importés du Canada et du Mexique, dont 2,5 millions de voitures en provenance du Mexique. Stellantis, GM et Ford dépendent énormément de ces importations. Ces tarifs affectent également les pièces détachées, qui sont essentielles pour les véhicules assemblés aux États-Unis.
Même des véhicules emblématiques comme le Ford F-150 contiennent de nombreuses pièces importées. Relocaliser la production s'avère complexe et coûteux, et les fabricants hésitent face à l'incertitude entourant la durée de ces tarifs.
Les constructeurs japonais, coréens et européens qui assemblent des véhicules aux États-Unis seront également affectés. Par exemple, 40 % des voitures Volkswagen vendues aux États-Unis sont fabriquées au Mexique. De plus, des tarifs touchant l'Union Européenne pourraient également voir le jour, augmentant encore les coûts pour des entreprises comme BMW et Mercedes-Benz, dont 10 % des exportations mondiales visent le marché américain.
L'annonce des tarifs américains a entraîné une chute des actions automobiles en Asie et en Europe. Les
