Plongé dans un parking souterrain près du Palais d'Akasaka, j’ai rapidement réalisé que l'interface de la Civic Type R ne parlait pas anglais. Heureusement, le photographe Toby, qui parle japonais, était là pour me guider. Une fois en route, les confortables sièges rouges de la Civic m'ont rassuré.
Tokyo, immense et dynamique, semble immuable face aux inquiétudes économiques. La circulation m’a agréablement surpris : elle était bien plus fluide qu’à Londres pendant les fêtes. Les conducteurs étaient courtois, donnant toujours la priorité, ce qui changeait agréablement de mes expériences en Europe.
Hota se trouve à une heure de route, mais notre première escale était le district d'Hatchōbori, parsemé de grands immeubles et de magasins. Après quelques photos de panneaux, nous avons pris la route vers le sud, longeant la baie et le fameux Aqua-Line, un tunnel emblématique inauguré en 1997.
Au volant de la Type R, chaque virage était un pur bonheur. La voiture, au look plus raffiné que ses prédécesseurs, se comportait parfaitement tant en ville que sur l'autoroute. À mi-chemin, nous avons fait halte à Umihotaru, une station de service en pleine mer, pour profiter de la vue avant de repartir.
En route vers Hota, la Civic révélait sa magie sur les routes japonaises. Une fois à destination, l’accueil fut calme et discret, en contraste avec l’exubérance de la voiture. Au retour, nous avons emprunté des autoroutes désertes, réfléchissant à cette journée remplie d'exploration et de plaisir.
Le contraste entre l’effervescence de Tokyo et le calme de Hota, le tout au volant de la meilleure compacte sportive, a offert une expérience inoubliable. La Civic Type R reste, sans conteste, l'une des plus grandes voitures jamais construites, prouvant qu’elle mérite sa place sur la route.
Résumé : Cet article raconte une aventure de 24 heures à Tokyo au volant de la Honda Civic Type R, explorant des lieux emblématiques et savourant la fluidité de la conduite japonaise, avant de conclure sur la beauté de ce modèle iconique.