Stellantis et Renault sont à l'avant-garde de la défense de la petite voiture, un segment menacé par des réglementations européennes de plus en plus strictes. John Elkann, président de Stellantis, a souligné lors du sommet FT’s Future of the Car : « Nos racines sont dans les petites voitures. Elles ont apporté prospérité et liberté. En 2025, l’UE devra décider de leur rôle au XXIe siècle. »
Luca De Meo, PDG de Renault, insiste sur l'importance des petites voitures pour le marché européen, malgré le défi de la rentabilité. Alors que de nombreuses entreprises se tournent vers des modèles plus grands, Renault et Stellantis continuent de concentrer leurs ventes en Europe.
De Meo critique les réglementations européennes actuelles, qui devraient augmenter de 20 % les coûts de production d'une voiture moyenne d'ici à 2030. Cette situation nuit à la compétitivité des petites voitures sans émission.
Pour prolonger la longévité des voitures et rendre les petits modèles plus attractifs, De Meo plaide pour des politiques qui privilégient la réduction des émissions plutôt que l'absence totale d'émissions, en suggérant l'usage de technologies comme le REX et les hybrides rechargeables.
Face aux pressions économiques et concurrentielles, Elkann interpelle : « L'Europe doit choisir entre être un constructeur ou un acheteur d'automobiles. »
Résumé : Stellantis et Renault prônent l'importance des petites voitures face aux contraintes européennes. En défendant des régulations plus flexibles axées sur la réduction des émissions, ils espèrent pérenniser ce segment crucial pour l'Europe.