Le mois dernier, la FIA a annoncé que les pilotes de F1 pourraient être pénalisés jusqu'à 120 000 € (environ 100 000 £), avec des suspensions de course et des pertes de points. Le motif ? La lutte contre le langage "offensant, insultant, grossier ou abusif". Cependant, le flou demeure concernant ce que cela englobe exactement.
Lors du lancement de la Williams FW27, Albon a été interrogé sur cette situation :
> "C'est une question délicate. Bien sûr, nous avons le droit de nous exprimer et nous ne voulons pas d'un contrôle excessif sur nos opinions. Aucun sport ne fonctionne ainsi."
Il a également mentionné que les pilotes discutaient de la façon de répondre à cette imposition.
Carlos Sainz a quant à lui ajouté :
> "Je pense que les pilotes devraient avoir suffisamment de contrôle pendant les conférences de presse pour éviter de jurer. Nous devons donner un bon exemple, surtout devant les enfants."
Toutefois, il reconnaît que la pression en course rend ces attentes difficiles à respecter.
Sainz a souligné que la communication radio, souvent teintée d'émotion, fait partie intégrante de la course.
> "Tant que ce n’est pas offensant et que c’est juste un moment d'émotion, je ne pense pas que cela doive être trop contrôlé."
Il rappelle qu’appliquer des sanctions à ces interactions reviendrait à censurer une part essentielle du sport.
Ces préoccupations ne sont pas nouvelles. Elles ont été mises en évidence après un incident avec Max Verstappen lors d’une conférence de presse avant le Grand Prix de Singapour.
Avec des sanctions en débat, la FIA et les pilotes devront trouver un équilibre entre respect des règles et authenticité des émotions sportives.
Cet article aborde les inquiétudes des pilotes de F1, Alex Albon et Carlos Sainz, face à la répression possible des jurons par la FIA. Alors que des amendes sévères sont envisagées, les pilotes soulignent l'importance de pouvoir exprimer leurs émotions sans être trop contrôlés, tant sur la piste que lors des apparitions médiatiques.