Bien qu'il puisse évoquer SkyNet des films Terminator, SkyOS supervise tous les systèmes à bord des véhicules Nio, du modèle compact Firefly au sophistiqué ET9. Un seul système pour tous, bien que les fonctionnalités varient. SkyOS brille par sa faible latence, inférieure à une milliseconde, surpassant de nombreux systèmes Linux concurrents et améliorant l'expérience utilisateur ainsi que la sécurité des véhicules.
SkyOS est adaptable à divers chipsets. Les configurations les plus modestes utilisent des puces moins coûteuses, tandis que l'ET9 adopte la puce révolutionnaire Shenji NX9031. Cette dernière double la puissance de traitement par rapport à deux puces Nvidia Orin tout en consommant moins d'énergie. L'amélioration se constate dans le traitement des systèmes de vision et des assistants virtuels comme le NOMI de Nio.
Rivian, pionnier américain, utilise un système zonal, mais dépend de l'OS de QNX Blackberry. Nio utilise également des zones, mais en moindre quantité. Tesla, autre acteur clé, emploie plus de zones et mise sur des logiciels open-source comme Linux.
Nio propose SkyOS en open source, offrant aux développeurs la possibilité de créer des applications pour enrichir l'expérience utilisateur grâce à des mises à jour potentielles et des fonctionnalités additionnelles.
Sous réserve de restrictions, Nio pourrait voir son logiciel adopté par des constructeurs européens ou américains. McLaren, avec qui Nio partage des technologies, est un candidat potentiel. En commercialisant ces puces NX9031, Nio pourrait capitaliser sur ses investissements en R&D.
Nio révolutionne l'industrie automobile avec un système informatique unifié et open source, marquant un virage technologique majeur. L'avenir de SkyOS dépendra de son adoption par d'autres constructeurs. Reste à voir si la route mènera SkyOS jusqu'à l'Occident.