Les espoirs de fusion entre Nissan et Honda ont été anéantis. Selon Reuters, la révision par Honda du rôle prévu pour Nissan au sein de la nouvelle entité a fait échouer les négociations. Ce qui devait être une fusion équitable s'est transformé en une proposition où Nissan deviendrait une filiale de Honda, une idée inacceptable pour les dirigeants de Nissan.
Nissan a récemment annoncé une baisse de ses résultats financiers au troisième trimestre et prévoit une perte nette pour 2024 de 80 milliards de yens (environ 522 millions de dollars). De plus, l'administration Trump menace d'imposer une taxe de 25 % sur les produits fabriqués au Mexique et au Canada, ce qui pourrait compliquer encore plus la situation de Nissan.
Bien que ces deux géants japonais continueront à travailler ensemble sur certains projets, leur fusion n'est plus à l'ordre du jour. Dans ce contexte de changement vers l'électrification du secteur, chaque marque doit encore trouver sa propre voie. Contrairement aux groupes tels que Stellantis, Honda et Nissan restent indépendants malgré les pressions du marché.
Nissan détient une participation dans Mitsubishi et partage des liens avec Renault, rendant toute fusion complexe. Bien que Honda et Nissan ne confirment pas les discussions sur une fusion totale, il est clair qu'un tel accord aurait radicalement changé le paysage automobile mondial. Honda a déjà renforcé sa position financière en rachetant pour un trillion de yens de ses propres actions, se préparant potentiellement à une future collaboration.
Le marché de l'automobile évolue avec l'électrification croissante. Les marques doivent intégrer leurs atouts respectifs pour prospérer. Honda se développe dans les véhicules électriques avec des modèles basés sur la technologie de General Motors, tandis que Nissan mise sur de nouveaux modèles après le succès initial de la Leaf, mais les défis restent nombreux.
Nissan et Honda ont annulé leur projet de fusion après des divergences sur les termes proposés, préférant explorer individuellement la voie de l'électrification. Malgré la fin des pourparlers, les deux entreprises maintiendront certains projets conjoints, gardant la porte ouverte à d'autres formes de coopération.