Parmi les supercars à moteur central, chaque pays a son icône nationale : McLaren au Royaume-Uni, la Corvette et la Hennessey F5 aux États-Unis, l'Audi R8 en Allemagne, la Bugatti Chiron en France, sans oublier l'Italie, véritable panthéon de l'automobile. L'Espagne s'est invitée dans ce cercle prestigieux avec la Spania GTA Spano.
Apparue en 2009, la Spano affichait un moteur V10 de Dodge Viper, compressé pour atteindre 780 chevaux. Après plusieurs salons, elle réapparut en 2013 au Salon de Genève dans une version de série avec un V10 bi-turbo délivrant 900 chevaux. Et tenez-vous bien : il était possible de l'obtenir avec une boîte manuelle !
Le nombre exact de Spano produites reste flou. Chaque Spano est dotée d'une plaque sur le tableau de bord indiquant qu'elle fait partie des 99 unités limitées. Cependant, il est peu certain que toutes aient été vendues. En 2015, le modèle a subi un lifting et sa puissance est passée à 925 chevaux. Adieu la boîte manuelle, remplacée par une boîte à palettes, plébiscitée pour sa facilité.
Le site de Spania regorge de slogans inspirants, mais offre peu d'informations concrètes. Il semble que la marque importe désormais la dernière évolution de la Fisker Karma en Espagne et planifie un buggy électrique tout-terrain, le Vinco, conçu pour le sable et la neige.
Résumé : La Spania GTA Spano a tenté de placer l'Espagne sur la carte des supercars. Avec un passé incertain et un avenir tourné vers l'électrique, cette mystérieuse automobile continue d'intriguer.
 | Il est dommage que la Spano n'ait jamais vraiment décollé. La crise financière a frappé fort, et les supercars de niche ont souvent du mal à trouver leur marché. |
 | Compte tenu de l'échec de nombreuses start-up spécialisées dans les supercars, je suis sceptique quant à l'arrivée de nouveaux modèles de Spania. Le marché est difficile et la concurrence est féroce. |
