Ivan Espinosa, futur PDG, orientera Nissan vers des modèles novateurs et des technologies compétitives, tout en mettant l'accent sur les systèmes d'aide à la conduite. Malgré des tests avancés pour la conduite autonome de niveau 3 et 4, Nissan se concentre pour l'instant sur le niveau 2+, considérant que les consommateurs ne sont pas prêts à investir davantage dans cette technologie.
Ponz Pandikuthira, vice-président de Nissan Americas, déclare que la conduite de niveau 2 répond déjà largement aux attentes des clients avec les systèmes de maintien dans la voie et de régulateur de vitesse adaptatif. Les consommateurs ne sont pas disposés à payer plus pour des systèmes plus complexes. Ed Kim, analyste chez AutoPacific, confirme que le niveau 3 n'est pas une priorité pour les acheteurs actuels.
L'objectif de Nissan est de rendre la conduite autonome financièrement accessible grâce à la baisse des coûts des semi-conducteurs avancés. Nissan, pionnier dans ce domaine avec le ProPilot Assist, continue d'affiner ses systèmes d'assistance à la conduite.
À Yokohama, la flotte de robotaxis de Nissan teste sa technologie de niveau 4. Ces minivans Serena autonomes, équipés de multiples caméras et radars, pourraient pallier la pénurie de chauffeurs au Japon. Nissan prévoit d'étendre le service de mobilité autonome d'ici 2027 pour répondre au vieillissement de la population des chauffeurs et aux besoins des zones rurales.
Résumé : Nissan mise sur une stratégie réfléchie en priorisant la conduite mains libres de niveau 2, tout en poursuivant des essais technologiques clés au Japon. Les avancées en systèmes d'aide à la conduite continuent, mais l'autonomie totale attendra des consommateurs plus prêts.